jeudi 7 mai 2009
Niaiserie coquette: Rebelles, de Godbersen
Je n'ai pas pu résister: j'ai acheté Rebelles... Que dois-je en dire? Que je suis attérée d'avoir apprécié la chose et que je vais acheter le deuxième tome. J'ai honte!
Elizabeth rentre de France, prête à affronter dignement et élégamment sa vie d'adulte mondaine. Partagée entre passion ( les grands mots) et raison, elle hésite. Sa "meilleure" amie, Pénélope, complote, sa soeur se rebelle...Tout tourne autour de quelques mâles bien montés.
L'intérêt: cela se passe fin XIXème ( même si le XIXème historique en prend un coup!), ce qui est, concédons cela à l'auteur, assez original en littérature jeunesse girly. La traduction est mauvaise: en cherchant bien, vous pouvez même trouver quelques phrases sans signification. Les personnages sont ultra classiques et stéréotypés. L'amour est une grande aventure niaise.
Bref, Le remake young des Liaisons attendra... Ceci étant dit, j'ai apprécié ce livre, qui se lit aussi aisément que rapidement, je ne pourrai vous dire pourquoi! (Pourtant, je vous le jure solenellement, je déteste les Harlequins!
Rions un peu: Elizabeth saisit les montants de l'echelle et gravit les deux premiers barreaux. Le bois était rêches sous ses mains blanches et douces, mais elle ne le sentait pas. Elle ne quittait pas Will des yeux, et un large sourire éclairait son visage.
Mais que c'est beau! Je me gausse...
jeudi 30 avril 2009
Que c'est bon!!!!
Un petit morceau de Sharon Jones: http://www.youtube.com/watch?v=MAaD2sX48N4 , la queen de la soul et du rythm'n blues. Un classique joyeux!
dimanche 19 avril 2009
Hommes et mer: Les déferlantes, de Claudie Gallay
C'est un très beau livre, que j'ai choisi car je n'en avais entendu que du bien. Peu d'action dans ce roman tout en finesse, mais une découverte progressive des personnages, de leurs liens, de leur passé. Une jeune femme à vif a choisi de vivre à La Hague, au bout du monde, où la nature et la mer dominent. L'histoire débute avec l'arrivée d'un homme, Lambert, qui va intriguer la narratrice. Que fait-il ici, où personne ne vient? Quelle vérité cherche-t'il à connaître?
Peu à peu, pudiquement, par vagues, la narratrice nous conte sa souffrance, nous dévoile les autres personnages: Max, dont "la contenance n'est pas vaste mais très méritante", fou d'amour pour Morgane qui l'ignore, plus proche de son frère qu'aucun autre. Lili, qui tient le bar... et sa pauvre vieille mère. Tant d'autres: la petite Cigogne au bec de lièvre, Nan, Théo...
La nature est un personnage à part entière, ici. On est pris dans cette univers humide, balayé par les vents et l'eau salée.
J'aime la retenue, la beauté de ce roman très pur. Vraiment, à découvrir sans aucune hésitation.
J'aurais pu continuer, filer au Sud... La plage, les dunes. Je m'en foutais des dunes. Je ne voulais pas aller ailleurs. Cette terre te ressemblait. M'en détourner, c'était te perdre encore. Ton corps m'était une obsession...
jeudi 26 mars 2009
Une musique douce: Thievery Corporation
Until the morning de Thievery Corporation est LE morceau qui calme, avec la belle voix d'Emiliana Torrini... Du trip-hop pas glauque qui nous change du classique Portishead! Celui-là, vous l'écoutez, hein!!!http://www.youtube.com/watch?v=MFAq-OG2NhY
Maupin bis? 44, Scotland Street, de McCall Smith
Je l'avais repéré celui-là... McCall Smith a écrit ses chroniques d'Edimbourg suite à une rencontre avec Maupin. Même structure: chapitres très brefs. Même galerie de personnages de tout âge. Pat, une jeunette, emménage avec Bruce, un fan de son propre corps (!) . A partir de là, beaucoup d'autres se croisent et se trouvent reliés... (Of course, nous trouvons la vieille dame alerte et clairvoyante. Elle ne cache pas les mêmes secrets que notre bonne vieille Madrigal mais bon...). On observe des gens seuls, des familles, des businessemen. On entre dans leurs petites vies et on aime y rester un temps.
C'est plus soft que la version 'merloc, plus classique mais très plaisant, écrit simplement. L'auteur a voulu nous faire découvrir Edimbourg et nous accrocher avec quelque chose de léger: c'est réussi...
dimanche 8 mars 2009
Et un peu plus de musique, pêche du matin!
The ting tings, Shut up and let me go : un beau petit morceau bien ficelé pour se mettre en joie. http://www.youtube.com/watch?v=8r23cm7bL9E
Et pour les amateurs de salsa Quantic et Nickodemus ( Ha! C'est sûr que ça change de Radiohead!), Mi swing es tropical : ensoleillé!http://www.youtube.com/watch?v=Wa6R9Z576Yg
Enjoy!
J'hésite... Scarlett, si possible, de Pancol
J'oscille entre le négatif et le positif...Scarlett, si possible suit Juliette, Bénédicte et Martine, trois jeunes provinciales qui emménagent à Paris. L'une travaille sous la coupe d'un patron libidineux, dans le...béton, l'autre rêve de grand journalisme et la dernière considère Paris comme un tremplin pour New-York...Une histoire de taf? Non, d'amour. Ou de rencontres. Juliette s'envoie en l'air avec un homme à tête de tortue tout en rêvant à un mariage bourge... Bénédicte se sent obligée de coucher pour évoluer dans son métier...Martine is in love avec un voleur.
Ça se lit. Mais, et c'est un grand" mais", ce que je recherche, c'est un bouquin-héroïne, qui ne sort pas de la tête, sur lequel on se jette dès qu'on a une minute . Et là... pas envie de lâcher la lecture mais pas accro non plus. Le style est à la fois vieillot et moderne, cucu et cul...ce qui fait un mélange étrange.
C'est un roman de plage. Pas transcendant. Distrayant.
mercredi 4 mars 2009
Poétique: Le prince des Marées, de Pat Conroy
Alléchant titre pour un roman poétique, une histoire de famille qui tourne autour de trois personnages. Savannah est suicidaire. Son frère, pour l'aider, va se rendre à New-York et s'entretenir avec sa psy... De là, tout un passé ressurgit et particulièrement l'enfance passée sur la petite île de Melrose, dans le sud des États-Unis. C'est une belle saga, portée par des personnages complexes et attachants, tâchée de drames mais lumineuse aussi. Ce qui m'a d'abord accrochée: le style... terriblement bien écrit. L'ambiance m'a emportée. Certains romans nous plongent dans un univers, vraiment. Ici, le sud profond éclaire tout: les marais, les crevettiers, la luminosité...Un roman qui se lit vite, à la fois pour son intrigue qui enchante et son écriture qui "coule". Jouissif!
Pour décrire notre enfance dans les basses terres de Caroline du Sud, il me faudrait vous emmener dans les marais...vous ouvrir une huître de mon canif et vous la faire gober directement à la coquille en disant:"Tenez. Ce goût-là. Ce goût-là, c'est toute la saveur de mon enfance." Je vous dirais:"Inspirez fort", et vous avaleriez cet air dont la saveur serait inscrite dans votre mémoire pour le reste de vos jours, arôme exquis et sensuel, impudent et fécond des marais, parfums du Sud caniculaire, du lait frais, du sperme et du vin répandus, avec, toujours, un relent d'eau de mer. Mon âme se repaît comme l'agneau de la beauté des terres baignées de l'eau de mer. J'ai le patriotisme d'une géographie singulière sur la planète...
dimanche 1 mars 2009
En attendant la suite, un peu de musique sur votre droite!
Parce que tout de même, il ne faut oublier la musique dans l'affaire, une petite sélection qui variera souvent( à écouter en lien, sur le côté!)). En premier, of course, Radiohead : Que dire de plus que les ( innombrables) critiques élogieuses au sujet du groupe? Rien. Il faut seulement écouter ce petit classique, tiré de The Bends, album le plus connu. Si vous aimez, laissez vous tenter par Kid A, plus sombre, néanmoins excellent.
Handsome Boy Modeling School ensuite: cataloguée en hip-hop...c'est réducteur. A l'écoute de The truth, on peut constater une vrai influence jazz. Voix magnifique, fond de piano délicieux et passage rap réussi.
Enfin, Absynthe minded: j'aime le jeu de mot... My Héroics, part one peut déplaire car la voix du chanteur est un peu geignarde... mais le côté instrumental est au top!
vendredi 27 février 2009
Au menu...
jeudi 26 février 2009
Autant en emporte le vent
On a souvent tendance à classer Autant en emporte le vent dans les romans cucu-la-pral, du genre "Scarlett-Rhett, amour toujours", "une merveilleuse saga amoureuse" bla bla bla. Mais tout de même, ne mettons pas dans le même panier les récits à l'eau de rose et Gone with the wind. Enlevons nous de la tête le film, pas franchement folichon et recentrons nous sur le livre qui relate, certes, une histoire d'amour mais aussi une époque. Les passages "historiques" sont nombreux et bien documentés. Plus qu'une love story, c'est aussi un moment de l'histoire américaine ( et pas le moindre: la guerre de Sécession) qui est rapporté et avec brio.
Par contre... les suites, d'autres auteurs que la monumentale Margaret Mitchell, sont...hé oui... décevantes. Lorsque j'ai fini le livre, je me suis jetée comme une âme en peine sur Scarlett, d'Alandra Ripley. Le suspense était insoutenable: Qu'allait faire la belle après le départ de son ténébreux mari? J'aurais dû m'abstenir: La pauvre Scarlett a perdu son panache et son caractère, Les Etats-Unis et les pages historiques disparaissent et surtout...que c'est mièvre!
Motivée, jamais découragée, je me suis aventurée dans Le Clan Rhett Butler, de Donald Mc Caig, suite qui n'en est pas une...La focalisation se fait sur le mâââle et non sur Scarlett qui reviendra en force dans la dernière partie du roman. Bien écrit, se lit mais n'a pas soulevé en moi un enthousiasme délirant!
Très "Brassenssien": La maison des célibataires, de Jorn Riel
Un petit livre qui est une illustration des Copains d'abord...Cinq "vieux gars", Moses, Kernatoq, Joseph, Abraham et Kodac vivent ensemble d'amitié et de bières fraîches. Un jour, ils se mettent à penser à la vieillesse: que feront-ils, une fois fripés et gâteux, esseulés dans une maison de retraite anonyme? L'angoisse envahit Kernatoq qui a alors une idée lumineuse: il va épouser la terrible veuve Bandita qui leur fournira, à tous, un toit pour leurs vieux jours... c'est sans compter les projets des quatre autres, qui vont tout faire pour éviter cette horreur suprême!
Le livre, tout petit, se dévore. La sonorité des mots, la simplicité de l'histoire, son cadre sont délicieusement dépaysants. Tendre et loufoque. Mention spéciale aux titres des chapitres dont la formulation me ravit!
Chapitre 1... Où l'on fait la connaissance des cinq célibataires, qu'une réflexion de Moses va plonger dans l'inquiétude.
Kernatoq réfléchissait. Il s'éloigna un peu de ses camarades et se coucha sur l'étroite plage de sable au dessus de la marque des marées. Il regarda au delà du fjord où l'eau ressemblait à du plomb fondu tâché par le blanc des blocs de glace à la dérive (...)Son trouble disparut et un grand projet germa alors en lui. Avant que la marée n'ait remis à flot le Sans Souci, il savait comment il pourrait ménager un avenir serein à ses compagnons et à lui-même.
lundi 23 février 2009
A suivre... le match de la semaine: J'étais derrière toi, de Nicolas Fargues contre Rien de grave de Justine Lévy
A suivre, car je n'ai pas le temps! Ze battle: Lévy vs Fargues... Deux histoires de rupture, deux reconstructions. Un des romans a été particulièrement médiatisé ( réalisez! On apprend que Carla est une vilaine-méchante qui a fait, tenez-vous bien, de la chirgurgie esthétique!), l'autre moins (pourtant , le lecteur est gratifié d'une scène de combat véritablement...moderne).
J'ai aimé et détesté: vers lequel va ma préférence? La suite au prochain billet...
Suite et fin, verdict: j'ai détesté Rien de grave qui, bien que bien écrit, sonne comme un règlement de compte. Oui, son mec l'a quitté pour la jolie compagne de son père. Oui, c'est glauque ce méli-mélo familial. Oui, il y a eu trahison. Et oui, oui, oui, Carla est une vilaine fille. Mais bon, c'est geignard et c'est déprimant. Et surtout, c'est très...commercial!
J'étais derrière toi narre aussi un moment de souffrance mais, damned, que c'est mieux! L'humour affleure dans le récit, l'espoir est là et le ton de la conversation, choisi par l'auteur, est finement travaillé...Je vous le recommande!
Biographie romancée: Arthur Rimbaud, le voleur de feu, de Sarah Cohen-Scali
Un très très chouette roman-jeunesse que j'ai eu dans les mains ado, quand j'étais "amoureuse" de Rimbaud ( que j'ai honteusement trahi pour Baudelaire) : Le voleur de feu où la biographie romancée de notre cher poète, de sa naissance à sa rencontre Verlainienne (ne pas trop aborder l'homosexualité au cas où ce serait contagieux...)(!). L'inspiration, deuxième protagoniste du livre, se manifeste sous forme d'un oiseau multicolore qui accompagnera longtemps Rimbaud et reviendra le chercher, finalement.
C'est clair, poétique, joli.
dimanche 22 février 2009
Et me voilà tagguée...
Me voilà tagguée par Pimprenelle, le temps que je comprenne de quoi il s'agit et voici mes réponses!
- Diamants ou perles ? Heu...perles d'élèves?
- Quel était le dernier film que tu as vu ? Le plus beau jour du reste de ta vie, titre naze, film superbe.
- Ta série préférée ? Je suis sérieovore...En ce moment, Skins (voir plus bas!)
- Petit déjeuner préféré ? Un, deux, trois, quatre, cinq (allez...) cafés et des croissants (plein)
- Deuxième prénom : Hélène
- Quels aliments n'aimes-tu pas manger du tout ? Le boudin? La grenouille? L'humain?
- Prénoms préférés du moment : Eve ( a bit mégalo, là...)
- Quelle voiture conduis-tu ? Dans mes rêves? Une voiture avec une télé, une boisson avec paille automatique qui s'insère dans la bouche du conducteur, des ailes pour survoler les embouteillages...Heu...Peugeot 206.
- Quels traits de caractère n'aimes-tu pas ? Le "trouducuisme intellectualiste", l'arrogance
- Habits préférés : les habits neufs du grand-duc
- Si tu pouvais partir n'importe où en avion, où irais-tu ? En Irlande ( A lagger!)
- Où veux-tu passer ta retraite ? Parmi des gens
- De quel anniversaire te souviens-tu ? De ceux des autres...
- Ta date d'anniversaire ? 21/07/1981
- Si tu étais une couleur ? Noir
- Chocolat ou vanille ? Vanille
- Dernière personne au téléphone ? Mon père!
- Sucré ou salé ? Incontestablement salé...
- Depuis combien d'années travailles-tu au même endroit ? Deux mois!
- Jour de la semaine préféré ? Samedi
Terrrrible: Le bruit et la fureur, de Faulkner
Mais oui, après , c'est promis, je m'attellerai à de la littérature plus "in" mais vu qu'en ce moment, je virevolte (que c'est mignon...) entre mes étagères de livres, je ne peux que céder à la tentation de vous parler de Faulkner et de son sound and fury...Divisé en quatre sections, chacune adoptant le point d'un vue d'un personnage, ce roman est l'histoire d'une famille. D'abord, Ben, "l'idiot" et ses souvenirs à la fois clairs, lumineux et précis mais aussi complètement embrouillés: c'est le sablier cassé. Pas de notion de temps. Une figure qui revient sans cesse, Caddy, sa soeur et son univers. Et puis la perte de celle-ci. L'écriture suit les méandres de sa pensée: difficile à suivre au départ, puis on s'habitue aux codes de Ben. Ma partie préférée...
Quentin, ensuite. Les derniers jours de sa vie. Son trouble, ses fantasmes, Caddy, sa soeur, ici femme attractive et répulsive. L'écriture, c'est du délire...mais un délire extrêmement poétique.
Troisième partie, troisième frère, Jason, agressif, impuissant face à Caddy, qu'il hait ( il la hait?), rageur. Un discours clair, cette fois, où la colère et le dépit dominent.
La dernière partie est "classique": narrateur extérieur, qui voit ses personnages gesticuler.
En gros, cette histoire est celle de Caddy et de son absence, de sa fuite. Tout tourne autour d'elle, à qui Faulkner ne donne pourtant pas la parole. C'est l'histoire d'une famille, bien loin des sagas à la con. Symphonie démoniaque, bruyante, cruelle diablement bien menée, si vous voulez mon opinion.
(La traduction de Coindrau, pour l'édition folio poche est parfaite)
jeudi 19 février 2009
Drôôôôle! La toux de Maupassant!
Que j'aime cette petite nouvelle! Elle est drôle! La "toux" est un euphémisme délicieux et du meilleur goût, je trouve...Une nouvelle farcesque de notre cher Maupassant pour me mettre en joie, dès le matin! Au plaisir que vous la découvriez si elle vous est inconnue: Allez, prenez deux minutes, elle est en lien! (cliquez sur le titre de ce message!)
mercredi 18 février 2009
A rebours: Ronde de nuit, de Sarah Waters
Un très beau livre, pour commencer la journée: Ronde de nuit est une histoire "à rebours", qui débute en 1947. Quatre personnages vont dominer le roman: Kay, Helen, Viv et Duncan, fatigués, à bout et tristes. Au fil de la lecture, nous remontons dans le temps, jusqu'en 1941 et comprenons leurs liens, leurs histoires. Ce n'est pas sentimental, c'est d'une remarquable sobriété. Petit à petit, malgré la guerre, au fond du passé, on va vers la lumière. C'est poignant et même les plus désabusés trouveront de la beauté ici. On est loin du précédent roman Du bout des doigts, très "Dickensien", riche en aventures et en rebondissements.... Excellent aussi. Sarah Waters, en gros et pour faire simple, est un très très bon auteur!
Donc voilà, se dit Kay, voilà le genre de personne que je suis devenue : quelqu'un dont les pendules et les montres se sont arrêtées, et qui peut dire l'heure en regardant en bas quel nouvel estropié sonne à la porte de son logeur.
mardi 17 février 2009
un bon pavé : Un monde sans fin de Ken Follett
Il est énoooorme. Ben oui, y a de quoi faire, quoi... C'est ce que je me suis dit lorsque j'ai soulevé ( difficilement) cet énoooorme livre. Je n'avais pas lu, au préalable, Les piliers de la Terre. C'était donc ma toute première fois, toute, toute première fois avec Ken. Je n'ai pas été déçue du voyage! Au Moyen-Age, on suit le destin de plusieurs personnages: Merthin, architecte-bâtisseur, qui aime Caris, jeune femme indépendante et moderne ( Vive la médecine, berk le mariage)... Gwenda, jeune paysanne, Godwin, le moine super-ambitieux et Ralph, le noble grand-méchant.... En fond: construction d'un pont, organisation de la ville entre corps de métier et religieux, peste... Les plans des gentils sont contrecarrés par ceux des vilains, mais tout est bien qui finit bien! OUF! Enfin, après autant de pages, c'était bien la moindre des choses! Quelques passages "architecturaux" un peu lourds mais au final, on se cultive, hein! Enfin, je me suis régalée. Du coup, j'ai voulu ( oh! que je l'ai voulu celui-là!) lire Les piliers ( aller-retour jusqu'au service librairie de la gare un dimanche soir) mais j'ai été déçue : ça fait un peu redite ( où, pour ceux qui ont lu dans le bon ordre, Un monde sans fin fait redite, au choix), même thème, même structure, même style de personnages...Distrayant sans plus!
Trois petites nouvelles américaines...
Hier, je me suis saisie du pavé qu'on m'avait fait acheter à la fac en anglais: American Literature ( Norton Anthologie). Je me souviens clairement d'avoir eu un mouvement d'effroi à l'époque: My God, 2816 pages! Après, j'ai quand même réalisé (oui, oui, oui) que je n'allais pas TOUT lire et that english teachers were not complete sadists. So, dans ce livre il y a beaucoup de textes intégraux ( c'est bien, je déteste les extraits: quelle frustration!), notamment de Poe et Williams, mais aujourd'hui, je veux vous faire découvrir trois nouvelles: tout d'abord The yellow Wallpaper de Charlotte Perkins Gilman ( Début XXème). Nouvelle fantastique, histoire d'une jeune femme, la narratrice, victime d'une dépression. Elle emménage dans une maison qui possède une pièce où domine un étrange papier peint jaune. Celui-ci fascine, effraie, attire l'héroïne: qu'est ce qui se cache derrière ses entrelacs complexes? Ce qui est intéressant dans ce texte, c'est de constater la connerie profonde du mari-docteur qui soigne la dépression à coups de " il ne faut pas que tu écrives, darling" ( elle est écrivain), "il faut que tu fasses appel à ta volonté, my dear", étouffant et étriqué à souhait. Charlotte Gilman s'est inspiré de sa propre expérience pour écrire ce texte (on lui a conseillé de rester au lit pendant sept semaines et d'éviter toute activité intellectuelle pour soigner son mal-être: au bout de trois mois, Gilman a réalisé qu'elle était border-line : efficace le traitement...). Bref : à lire...http://www.library.csi.cuny.edu/dept/history/lavender/wallpaper.html
Sinon, une nouvelle "gothique-romantique": Rappaccini's daughter de Nathaniel Hawthorne ou la rencontre de la vénéneuse fille d'un savant-fou et d'un jeune homme qui tombe sous le charme. Excellent texte! Je n'en dis pas plus!http://www.shsu.edu/~eng_wpf/authors/Hawthorne/Rappaccini.htm
Enfin, Désirée's Baby, de Kate Chopin. Une jeune femme accouche d'un enfant...différent. Cette différence va provoquer la colère d'un mari hypocrite et empli de préjugés raciaux.
Je ne peux approfondir par peur de vous gâcher le plaisir. http://www.eastoftheweb.com/short-stories/UBooks/DesiBaby.shtml et lhttp://www.languefrancaise.net/forum/viewtopic.php?id=1895a
Ces trois nouvelles peuvent se trouver sur le net and, by the way, vous permettre d'improve votre english: Great!
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Enfin, Désirée's Baby, de Kate Chopin. Une jeune femme accouche d'un enfant...différent. Cette différence va provoquer la colère d'un mari hypocrite et empli de préjugés raciaux.
Je ne peux approfondir par peur de vous gâcher le plaisir. http://www.eastoftheweb.com/short-stories/UBooks/DesiBaby.shtml et lhttp://www.languefrancaise.net/forum/viewtopic.php?id=1895a
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